Effet des déficits publics sur le PIB de la France
Le PIB de la France a progressé au deuxième trimestre, et tout indique que le chiffre qui sera publié vendredi sera également positif pour le troisième trimestre.
Cependant, il me semble que cette reprise à quelque chose d'artificielle, alors que les déficits publics explosent. La question que je me pose est donc la suivante : où en serait le PIB sans l'effet dopant des déficits ?
Au deuxième trimestre, le déficit de l'état a été de 30 milliards d'euros (source: Ministère du Budget). L'augmentation de la dette de l'ensemble des administrations publiques represente 54,4 milliards d'euros (source : BdF). LE PIB de la France était alors de 480 milliards d'euros (source : INSEE).
Imaginons un instant que la France, à travers ses élus, s'interdise d'augmenter sa dette, et décide d'arrêter de vivre au-dessus de ses moyens pour ne plus hypothéquer l'avenir des générations futures. La baisse du PIB serait alors théoriquement de ... 11,3% (54,4/480) !
Il s'agit bien sûr d'une hypothèse simplificatrice, mais qui à l'avantage de donner une idée de l'ampleur de l'impact des déficits sur le PIB. De son côté, l'état prévoit un déficit public représentant plus de 8% du PIB sur l'année 2009, ce qui est à peine mieux.
En comparaison, entre le T2 2008 et le T2 2009, le PIB de la France a baissé de 3,6% (de 415,5 à 400,2 milliards d'euros de 2000) ...
L'augmentation des déficits publics a probablement été nécessaire pour éviter que la crise soit bien pire que ce que nous avons connu. Une chute brutale du PIB de l'ordre de 10% aurait pu avoir des conséquences sociales dramatiques.
Mais il faut dès maintenant s'attaquer à réduire la voilure pour progressivement revenir à des dépenses qui correspondent à la réalité de l'économie française, et ce quitte à voir le PIB reculer à nouveau. C'est ce que demande l'UE, avec une réduction des déficits sous la barre des 3% dès 2013.
Ce n'est malheureusement pas ce que souhaite faire notre gouvernement, ce ne serait pas populaire(liste?)... Le risque est donc de voir notre dette augmenter rapidement, jusqu'au point de rupture.
Cependant, il me semble que cette reprise à quelque chose d'artificielle, alors que les déficits publics explosent. La question que je me pose est donc la suivante : où en serait le PIB sans l'effet dopant des déficits ?
Au deuxième trimestre, le déficit de l'état a été de 30 milliards d'euros (source: Ministère du Budget). L'augmentation de la dette de l'ensemble des administrations publiques represente 54,4 milliards d'euros (source : BdF). LE PIB de la France était alors de 480 milliards d'euros (source : INSEE).
Imaginons un instant que la France, à travers ses élus, s'interdise d'augmenter sa dette, et décide d'arrêter de vivre au-dessus de ses moyens pour ne plus hypothéquer l'avenir des générations futures. La baisse du PIB serait alors théoriquement de ... 11,3% (54,4/480) !
Il s'agit bien sûr d'une hypothèse simplificatrice, mais qui à l'avantage de donner une idée de l'ampleur de l'impact des déficits sur le PIB. De son côté, l'état prévoit un déficit public représentant plus de 8% du PIB sur l'année 2009, ce qui est à peine mieux.
En comparaison, entre le T2 2008 et le T2 2009, le PIB de la France a baissé de 3,6% (de 415,5 à 400,2 milliards d'euros de 2000) ...
L'augmentation des déficits publics a probablement été nécessaire pour éviter que la crise soit bien pire que ce que nous avons connu. Une chute brutale du PIB de l'ordre de 10% aurait pu avoir des conséquences sociales dramatiques.
Mais il faut dès maintenant s'attaquer à réduire la voilure pour progressivement revenir à des dépenses qui correspondent à la réalité de l'économie française, et ce quitte à voir le PIB reculer à nouveau. C'est ce que demande l'UE, avec une réduction des déficits sous la barre des 3% dès 2013.
Ce n'est malheureusement pas ce que souhaite faire notre gouvernement, ce ne serait pas populaire(liste?)... Le risque est donc de voir notre dette augmenter rapidement, jusqu'au point de rupture.