Résistance de l'économie Française : l'explication de Natixis

Publié le par Fabien Pot

Natixis a publié recemment une note interessante sur la résistance de l'économie française à la crise mondiale.

Au menu :
- moindre dépendance à l'industrie que l'Allemagne
- moindre dépendance à la construction que l'Espagne
- moins de dépréciations bancaires qu'aux Royaumes-Unis

... et d'autres arguments. C'est ici.

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Décidement, Natixis est une mine d'analyses extrèmement intéressantes.  Par exemple, celle-ci :

Mais il faut remarquer :
− que les politiques monétaires très expansionnistes se sont révélées
très inefficaces pour faire redémarrer le crédit (graphique 4a) ou la
demande intérieure (graphique 10).
Ceci vient certainement de la situation d’excès d’endettement qui
déclenche la crise (graphique 4b) : même les politiques monétaires
très expansionnistes n’interrompent pas le désendettement s’il est
nécessaire.
− que l’excès de liquidité fait apparaître des bulles sur les prix des
actifs avant que les économies ne redémarrent. On a vu ainsi une
forte remontée des prix du pétrole et des métaux (graphique 11a) alors
que les demandes de ces matières premières restent faibles
(graphiques 11b-c) ;
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B
Une information très importante donnée par Laurence Parisot :<br /> <br /> Quelque 70.000 entreprises menacées en France, selon le Medef.<br /> <br /> La présidente du Medef Laurence Parisot prévient que la vague des plans sociaux n'est pas terminée et que 70.000 petites et moyennes entreprises sont menacées de disparition cette année.<br /> <br /> A l'occasion de l'ouverture de l'université d'été de l'organisation patronale, elle a estimé que le soutien aux PME et la réforme des retraites étaient prioritaires, et a délivré un satisfecit à la politique fiscale du gouvernement.<br /> <br /> Priée de dire si la vague des plans sociaux était terminée, elle répond dans un entretien publié par Le Monde que "le plus grand plan social, ce sont les dépôts de bilan des PME".<br /> <br /> "Si l'on reste sur le rythme du début d'année, près de 70.000 entreprises vont disparaître en 2009 et, avec elles, des centaines de milliers d'emplois", ajoute-t-elle.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=206f02153c91a342c230401ab5a174aa
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R
J'ai toujours été fasciné par la pertinence des analyses de cette banque appelée Natixis, née des décombres de la Banque Française du Commerce Extérieur bradée aux Banques populaires qui en ont fait leur machine à spéculation.<br /> Quel dommage que tant de pertinence n'ait pas été mise au service des décisions qui, dans cette hypothèse, n'auraient peut-être pas provoqué les pertes abyssales que l'ont sait dans les comptes de cet excellent organisme.
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F
<br /> Quand je travaillais chez Oddo, on avait un analyste qui début 2007 avait commenté le fait que les prêt subprimes allaient provoquer une crise aux US.<br /> <br /> Il avait mis à titre perso de l'argent dans le fond Oddo Monétaire Dynamique, investit pour beaucoup en ... CDO !!<br /> <br /> C'est le propre des boites un peu importante, les problèmes de communication <br /> <br /> <br />
H
Sur quoi repose ton affirmation ? Est ce une intuition ou y a t-il des indicateurs qui permettent d'affirmer cela ? <br /> <br /> Je ne suis pas economiste mais par simple intuition j'aurais dit le contraire. Pour moi les enfants aident sur le court terme. Car si un célibataire ou un vieux voit son portefeuille actions diminuer, il va réduire son train de vie en supprimant quelques dépenses superflues ou bien va retarder ses achats de remplacement (ordi, cellulaire, home video, voiture ...<br /> Alors qu'une famille ne fonctionne pas pareil. Il y a obligation d'acheter les couches, les pots de Nutella, les affaires de rentrée scolaire et l'inscription au foot. C'est la raison pour laquelle je pense que les jeunes enfants français est une explication (en plus de toutes celles que tu évoques) du bon maintien de la consommation des ménages depuis 12 mois.
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F
<br /> L'Irlande a un taux de fécondité comparable au notre, et pourtant ils sont dans la crise jusqu'au cou.<br /> <br /> <br />
E
Il ne faut pas exagérer l'importance de la natalité. Sur le long terme, la natalité affecte bien évidemment l'économie. Sur le moyen-court terme, une forte natalité n'empêche pas les crises, et une faible natalité n'empêche pas non plus la croissance.
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H
dans une autre analyse on cite la vigueur de la croissance démographique et je suis convainvu que cette donnée est fondamentale. Un pays qui fait des bébés est un pays qui consomme et qui achète voiture et logement
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